On se fatigue à peler les potirons ?
Et non, on ne se fatigue pas !!!!
Et pourtant je l'ai fait, pendant des mois (des années pour être honnête), j'ai consciencieusement éluché les courges et autres pâtissons, opération chronophage, fastidieuse et même parfois onéreuse si l'on casse son épluche légume en céramique tout neuf.
C'est au cours d'une conversation dans ma cuisine, un soir-pluvieux-de-septembre-qui-sent-l'automne qu'une de mes copines a énoncé, comme une évidence, "le point positif c'est que ça va bientôt être la saison du potiron". C'est sûr que le potiron remplace toutes les journées de plage, voire même tous les apéros dans le jardin du monde mais quand même, elle devait chercher désespérément à se remonter le moral...
Là où elle a sacrément remonté le mien (de moral), c'est quand elle a donné sa recette (promis, je la créée très bientôt) de soupe de potiron et qu'elle a lâché, comme ça, l'air de rien, "ce qui est bien c'est que ça ne se pèle même pas"....
J'ai failli m'étouffer et ai très sérieusement envisagé l'internement. Comment cette cuisinière hors pair pouvait-elle ne pas peler les potirons ? Comme ça, aussi bêtement que ça, elle ne les pèle pas et a raison. La peau cuit très bien et devient toute tendre, toute douce, comme la chair. Elle se mixe parfaitement et ajoute même de la consistance si, comme moi, vous avez (parfois) tendance à mettre trop de liquide dans votre blender.
Il faut quand même bien les brosser pour enlever toute la terre mais ce n'est pas trop fatigant...
Et ça marche aussi avec les potimarons, la citrouille, les pâtissons.... Pas trop avec les butternut sauf si on les fait bouillir et pas du tout, mais alors pas du tout avec la courge spaghetti mais ça c'est une autre histoire.
En bref, une vraie leçon de fainéantise !!!!